Bazouges fait son cinéma avec une quarantaine de films - Hédé

lundi 21 mai 2012


Ann Longwell, présidente du Festival, entourée de deux bénévoles, Carole et Nina, à l'animation.

Finalement la pluie n’a pas découragé les cinéphiles et amateurs de documentaires.

Samedi, le public était au rendez-vous de la 12 e édition de Bazouges fait son cinéma. Les salles de projections improvisées, chez l’habitant, donnent un caractère plus convivial à cette manifestation. Anne Longwell, adjointe à la culture et présidente de l’association Les amis du petit patrimoine, forte de ses 35 bénévoles, s’en réjouit : « Une quarantaine de films pour cette édition, contre 5 la première année en 2000 ! Le Festival grandit chaque année, et le temps, beau ou vilain, n’y fait rien ! C’est la qualité du programme qui plaît ».

Un parcours fléché

Dans chaque rue de la commune, 12 points de rencontre chez l’habitant ont été aménagés pour l’occasion par Régis et Stéphane, les régisseurs du Festival. « Un garage, une salle à manger, une grange, des rétroprojecteurs et des écrans, il faut tout prévoir ! »

La plus étonnante des salles était certainement l’estafette année 70 de Dominique, bénévole, aménagée par ses soins, banquettes en skaï s’il vous plaît !

Non loin, Robert Barthe, angevin et cyclo-globe-trotter, présentait sa découverte de l’Est canadien en 9 005 kilomètres… à bicyclette !

Les enfants aussi

Dans la grange d’Adelin, assis sur des bottes de paille, très confortables, on a pu découvrir un film Tomatl, chronique de la fin d’un monde de Luis Briceno, grand prix du court-métrage 2011 à Clermont-Ferrand ; sans oublier le garage de Stéphane et Patricia décoré par les enfants de la commune et où était projeté le film des enfants réalisé dans le cadre des ateliers de cinéma de Marielle Guille, artiste plasticienne et habitante, qui a fondé « le cinématelier des rêves ». De 7 à 11 ans, 9 enfants ont participé à la réalisation de L‘histoire vraie, véritable et vraiment véridique de la maison sur pilotis.

Tandis que dans l’ancien presbytère, chez Sophie et Mika, en boucle, on a pu admirer Artalde d’Astier Altuna, l’histoire d’un berger basque ! Et dans l’ancien bar chez Moumoune, une comédie musicale L‘attaque du monstre géant suceur de cerveaux de l’espace de Guillaume Rieu, prix musique au cinéma Paris courts devant 2011.

Vers 22 h le film Jon face aux vents de Corto Fajal clôturait le Festival avec la remise du prix du public Le poulet d’Or couronnant la meilleure prestation.

De plus la date de la prochaine édition est déjà arrêté ! Réservez donc dès maintenant votre samedi 18 mai 2013


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